JVC DLA-X5500

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AVCesar
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JVC DLA-X5500

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Source : https://www.avcesar.com/test/videoproje ... age-1.html
Image<div style="width:600px;"><div class="hardtitle">Fiche technique</div></div><span class="TestNoirBold">Type :</span> D-ILA<br /> <span class="TestNoirBold">Résolution native :</span> 1 920 x 1 080 pixels<br /> <span class="TestNoirBold">Standard :</span> HD Ready 1 080p et 3D Ready<br /> <span class="TestNoirBold">Luminosité :</span> 1 800 lumens<br/> <span class="TestNoirBold">Contraste : </span>250 000:1<br /> <span class="TestNoirBold">Iris : </span>dynamique<br /> <span class="TestNoirBold">Lampe :</span> UHF, 265 W, 4 500 h<br/> <span class="TestNoirBold">Modèle :</span> fond de salle <br/> <span class="TestNoirBold">Lens Shift :</span> horizontal (piloté) et vertical (piloté)<br /> <span class="TestNoirBold">Zoom :</span> 2x (piloté)<br/> <span class="TestNoirBold">Mise au point :</span> pilotée<br/> <span class="TestNoirBold">Connectique :</span> 2 entrées HDMI (v 2.0), 1 port Ethernet, 1 port RS-232, 6 ports USB dont 2 USB 3, 1 sortie Trigger<br/><span class="TestNoirBold">Compatibilité :</span> NTSC (480i, 480p), Pal (576i, 576p), HD (720p/50, 720p/60, 1 080i/50, 1 080i/60), Full HD (1 080p/24, 1 080p/50, 1 080p/60), Ultra HD (2 160p/24), 3D (côte à côte, dessus/dessous, frame packing), conversion 2D/3D<br/> <span class="TestNoirBold">Usage :</span> CEC, Auto LipSync, xvYCC, Deep Color, Super 4/3, 4/3, 14/9, 16/9, zoom Letterbox, zoom Letterbox sous-titres, zoom 2.35 (4/3, 16/9, HD), Overscan, télécommande rétroéclairée<br/> <span class="TestNoirBold">Réglage :</span> température de couleur (couleurs primaires + couleurs secondaires), balance des blancs (20P), réglage de gamma (paramétrable), renforcement des noirs (dynamique), renforcement du contraste (dynamique), désentrelacement (vidéo/film) automatique<br/> <span class="TestNoirBold">Réducteur de bruit :</span> D NR<br /> <span class="TestNoirBold">Optimisation de la netteté dans les mouvements :</span> en SD 480i/576i, en ED 480p/576p, en HD 720p/1 080i, en Full HD 1 080p/24/50/60, en Ultra HD (2 160p/24)<br/> <span class="TestNoirBold">Compensation de mouvements :</span> en SD 480i/576i, en ED 480p/576p, en HD 720p/1 080i, en Full HD 1 080p/24/50/60, 3D, en Ultra HD (2 160p/24<br/> <span class="TestNoirBold">Consommation :</span> 380 W (0,5 W en veille)<br /> <span class="TestNoirBold">Bruit :</span> 38 dB<br/> <span class="TestNoirBold">Dim. (L x H x P) :</span> 455 x 179 x 472 mm<br /> <span class="TestNoirBold">Poids :</span> 15,4 kg<br /><div style="width:600px;"><div class="hardtitle">Verdict technique</div><div ><p>Bien sûr, la question que se posentde nombreuses personnes est de savoir l'écart qualitatif qui existe entre un vidéoprojecteur 4K natif comme le propose Sony et un modèle 1 080p qui simule l'affichage 4K via un procédé comme l'e‑Shift comme ce que propose JVC ? Et c’est vrai, qu’au regard de l'écart de prix, la question est légitime ! Alors, pour répondre au mieux à cette interrogation, nous allons préciser et argumenter notre réponse tout au long de ce verdict technique. Mais, au difficile et incomplet exercice du résumé, on peut dire que JVC propose une image de rêve avec les Blu‑Ray 1 080p, mais que Sony va logiquement plus loin avec les contenus Ultra HD Blu‑Ray. À chacun de réfléchir à ce qu'il souhaite privilégier, mais de toute évidence, le JVC DLA‑X5500 réalise un travail exceptionnel avec une source 1 080p. L'Upscaling réalisé par le système e‑Shift est vraiment sublime ! Le traitement vidéo MPC atteint un niveau de performance exceptionnel au niveau du piqué et du relief tout en proposant une image très naturelle. C’est réellement bluffant, notre regard se perd dans les paysages tellement la profondeur de champs est grandiose !</p><p> </p><h2 class="actualite_intertitre_4">Colorimétrie parfaite après calibrage, mais dépendante de nombreux facteurs… </h2><p>C'est le gros souci de la vidéoprojection. L'environnement et la qualité de la toile jouent un rôle si important au niveau du résultat que le rendu et le relevé de mesures peuvent énormément varier d'une toile à l'autre, d'une salle à l'autre, d'un salon à l'autre. À partir de ce postulat, la justesse colorimétrique en sortie de carton peut grandement varier (ci‑dessous, nos mesures réalisées lors de la mise en route du X5500). Cela dit, si on part d'une installation assez classique, avec une toile dotée d'un blanc standard et d'un gain à 1, d'un environnement avec murs noirs, la colorimétrie est très juste dès la première mise en route. Clairement, il est possible de profiter de son vidéoprojecteur dans de très bonnes conditions juste avec quelques réglages, sans réaliser de calibrage ISF. En moyenne, nous relevons un Delta E aux alentours de 2 au niveau des saturations des couleurs avec le Gamut Standard. Par contre, l'échelle de gris est moins juste avec un Delta E moyen à 5 comparé aux standards du cinéma à 6 500K.</p><p> </p><p><img class="colorzoom template_image_border" src="https://www.avcesar.com/source/projo/56 ... 201000.jpg" alt="" width="620" height="270" /></p><p> </p><p>Mais une chose est certaine, après un calibrage réalisé avec un spectrophotomètre professionnel comme le Klein K‑10A, le JVC DLA‑X5500 propose tous les outils nécessaires pour obtenir une colorimétrie parfaite avec des résultats qui frisent la perfection afin de profiter de ses Blu‑Ray 1 080p dans les meilleures conditions. Après calibrage (<em>cf. les captures avant/après ci‑dessous</em>), que ce soit au niveau du Gamut Rec.709 ou de la balance des blancs, les Delta E sont inférieurs à 0,5.</p><p> </p><p><img class="colorzoom template_image_border" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.avcesar.com/source/projo/56 ... 201000.jpg" alt="" width="620" height="355" /></p><p> </p><p> </p><p><img class="colorzoom template_image_border" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.avcesar.com/source/projo/56 ... 201000.jpg" alt="" width="620" height="338" /></p><p> </p><p>Par contre, avec les disques Ultra HD Blu‑Ray, nous devons nous contenter du préréglage HDR qui affiche de plus grandes erreurs de Delta E, en moyenne aux alentours de 5. D'autre part, l'espace couleur couvre à peine plus que le Rec.709, ne gère pas vraiment le DCI, encore moins le Rec.2020. Cependant, les coordonnées restent tout de même bien respectées avec une colorimétrie correcte. Quant au HDR, même si la fonction de transfert SMPTE (ST.2084) est bien gérée, il faut avouer que nous avons bien du mal à retrouver les sensations que procure le rendu HDR sur un bon téléviseur. Dès qu'un objet lumineux apparaît à l'écran, les noirs se grisent considérablement. Il est toujours possible d'optimiser ce rendu UHD, que ce soit le rendu HDR ou même colorimétrique en passant par un processeur vidéo externe, mais c'est une autre histoire.<br />En résumé, autant le JVC améliore considérablement le rendu des Blu‑Ray 1 080p, autant il affiche des limites avec des disques Ultra HD Blu‑Ray même si l'image projetée s’avère tout de même magnifique. Mais trop de limites en termes de définition native, de largeur de l'espace colorimétrique Rec.2020 et au niveau du contraste intra‑image ne permettent pas d'exploiter pleinement le potentiel des nouveaux contenus.</p><p> </p><p><img class="colorzoom template_image_border" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.avcesar.com/source/projo/56 ... 201000.jpg" alt="" width="620" height="321" /></p><p> </p><h2 class="actualite_intertitre_4">La référence en termes de contraste et profondeur de noir </h2><p>Malgré certaines limites pour exploiter le rendu HDR, inhérentes à tous les vidéoprojecteurs du marché (les modèles Sony compris) il faut bien l’avouer, JVC a toujours été LA référence du marché en termes de contraste et le DLA‑X5500 ne déroge pas à la règle. Ce spécimen affiche des noirs exceptionnels, d'une profondeur abyssale ! C'est probablement ce qui se fait de mieux sur le marché en dehors des grands frères DLA‑X7500 et DLA‑X9500 qui font légèrement mieux sur ce point. Dans de bonnes conditions, dans une salle avec des murs noirs, le noir On/Off se mesure à 0 nit, ou pas loin, et le contraste Ansi tourne autour de 350:1 ! C'est énorme en vidéoprojection, mais pour le HDR cela reste évidemment trop limité comparé à une technologie comme l'<a id="33484810" href="javascript:void(0)" class="Lien_Abecedaire" title="Pour Organic Light Emitting Diode ou diode électroluminescente organique. Une dalle Oled est composée de multiples diodes qui, sous l'application d'une tension électrique, émettent une lumière, pour au final former une image. Il s'agit d'une technologie émissive, à très fort potentiel, notamment en termes de contraste et de rendu des couleurs." >Oled</a> (ou même <a id="33356501" href="javascript:void(0)" class="Lien_Abecedaire" title="Pour Light Emitting Diode ou diode électroluminescente. Source lumineuse à très faible consommation, à très longue durée de vie (jusqu’à 100 000 heures) et surtout très réactive et très compacte." >LED</a> qui offre des contrastes Ansi supérieurs à 8 000:1). Cela dit, si nous mesurons le contraste On/Off en activant l'Iris dynamique, et en orientant la sonde vers l'optique, nous trouvons des valeurs très proches de celles annoncé par JVC, c'est‑à‑dire environ 150 000:1 et pas loin de 250 000:1 en mode HDR ! Quant à la luminosité, nous relevons pratiquement 1 000 lumens en mode Lampe Bas et plus de 1 900 lumens en mode HDR.</p><p><br />Ces performances sont plus que parfaites pour profiter des Blu‑Ray dans d'excellentes conditions avec une image d'une grande dynamique, d'autant plus que sur des tailles d'image dépassant les 3 m de base, l'impression subjective de dynamique est renforcée. Par contre, la technologie HDR n'apporte rien de plus et nous dirons même que certains préféreront visionner leurs films Ultra HD en SDR pour conserver une bonne profondeur de noir lors des scènes sombres. Relativisons, encore une fois, ce constat est exactement le même avec un vidéoprojecteur 4K natif Sony, même si des progrès évidents ont été faits depuis l’émergence du HDR.</p><p> </p><p><img class="colorzoom" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.avcesar.com/source/projo/56 ... 201000.jpg" alt="" width="620" height="332" /></p><p> </p><h2 class="actualite_intertitre_4">Le MPC, un traitement vidéo performant ! </h2><p>Comme nous le mentionnions en introduction de banc d’essai, le JVC DLA‑X5500 ne « ringardise » pas d’un coup, d’un seul, le JVC DLA‑X5000. Mais, de toute évidence, à force de petites améliorations et en partant d'une base solide, on arrive à de superbes résultats, notamment en termes de traitement vidéo ! En dehors de l'e‑Shift nouvelle génération qui affiche une image très précise, très naturelle avec un piqué fabuleux et une mise à l'échelle très performante, le procédé MPC propose quelques réglages pour affiner les résultats.</p><p> </p><p>On trouve donc un paramètre Réglage de netteté très fin qui, bien ajusté, durcit beaucoup moins l'image, améliore sa dynamique et peut même lisser quelques imperfections. On trouve plusieurs filtres :</p><p><strong>• Enhance :</strong> pour renforcer le piqué. C'est un filtre qui traite les hautes fréquences de l'image et qui doit être manié finement car, s’il améliore sensiblement le piqué, il peut vite durcir l'image.</p><p><strong>• Dynamic Contrast  :</strong> un filtre qui agit sur les moyennes fréquences pour booster le contraste intra‑image et donc la dynamique. Il peut visuellement accentuer la vivacité des couleurs et améliorer la profondeur de champ.</p><p><strong>• Smoothing :</strong> un filtre qui agit sur les basses fréquences pour adoucir l'image, surtout les contours des objets, les lignes, diagonales, effets d'escalier, etc.</p><p><strong>• NR (Noise Reduction) :</strong> ce filtre est donc un réducteur de bruit pour gommer les imperfections, artefacts, le grain trop prononcé… Très utiles avec les Ultra HD Blu‑Ray issus de pellicules argentiques qui ont tendance à afficher pas mal de grain et de bruit, surtout en HDR.</p><p> </p><p>Au final, nous pouvons réellement affirmer que traitement vidéo associé a cette simulation 4K via e‑Shift donne des résultats exceptionnels. Cela permet clairement de redécouvrir ses Blu‑Ray avec une image à mi‑chemin entre la qualité 1 080p et 2 160p native. Pour être francs, avec les <a id="24385652" href="javascript:void(0)" class="Lien_Abecedaire" title="Technologie à laser bleu utilisée par les BD (Blu-Ray Disc). " >Blu‑Ray</a> 1 080p, nous avons préféré l'image offerte par le JVC DLA‑X5500 que celle du Sony VPL‑VW550ES, et avec l'Ultra HD Blu‑Ray nous avons préféré l'image délivrée par le Sony.</p><p> </p><p><img class="colorzoom" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.avcesar.com/source/projo/56 ... 201000.jpg" alt="" width="620" height="278" /></p><p> </p><h2 class="actualite_intertitre_4">L'immersion 3D est à couper le souffle ! </h2><p>Rien à dire de ce côté‑là, nous ne nous attarderons pas sur le sujet puisqu'aucune évolution n'est proposée, mais il faut préciser que le rendu stéréoscopique était déjà très impressionnant sur les anciennes gammes. On retrouve toutes les options connues pour gérer les différents formats stéréoscopiques (Framepacking, Side‑by‑side, Top&Bottom), réglage de parallaxe ou de profondeur de champs, possibilité de calibrer en 3D, un CMD compatible 3D, etc.</p><p>Contrairement aux fabricants de TV, les fabricants de vidéoprojecteurs continuent de proposer l’option stéréoscopique, même si les lunettes ne sont pas fournies. Il faut dire que l'expérience est bien plus convaincante que sur un téléviseur. La première fois qu'on découvre un film ou un jeu en 3D on prend réellement une grosse claque tellement l'immersion est énorme sur une image en relief de 3 m de base ! Quelle profondeur de champs ! Quel relief et quel réalisme ! C'est vraiment une expérience à vivre, que ce soit avec les films comme les jeux, d'autant plus que l'image ne souffre quasiment pas d’<a id="46090993" href="javascript:void(0)" class="Lien_Abecedaire" title="Appelé aussi Crosstalk. Phénomène généré par le diffuseur vidéo 3D qui engendre un dédoublement des contours. L'image perd en précision et l'effet 3D en efficacité." >effet fantôme</a> et conserve une parfaite fluidité sans « flickering ».</p><p> </p><h2 class="actualite_intertitre_4">Clear Motion Drive, pour des images parfaitement fluides </h2><p>JVC améliore chaque année la fluidité, mais surtout la précision de l'image en mouvement, sans oublier le naturel du rendu tout en conservant des travellings parfaitement fluides, avec une source 1 080p 2D, 3D ou 2 160p. Pour rappel, de son côté, Sony ne propose pas vraiment de compensation de mouvement avec les contenus 4K ou Ultra HD. </p><p>Pour être honnête, les appréciations sur les différentes compensations de mouvement du marché dépendent des goûts de chacun : certains préfèrent sans CMD (Clear Motion Drive), d'autres apprécieront les rendus typés caméscopes, d'autres affectionneront des rendus typés cinéma… Ceci étant dit, le CMD de JVC permet d'afficher un rendu fluide avec diverses intensités de fluidité, sans artefact de mouvement en mode Bas et une très belle précision de l'image en mouvement. Comme souvent, le mode Haut en fait un peu trop à notre goût et entraîne des artefacts autour des objets en mouvement.<br />Nous avons également réalisé quelques mesures d'Input Lag pour les joueurs, car cette année JVC introduit un mode Faible Latence. Évidemment, nous conseillons de l'activer avec un signal jeu vidéo, même si cela va désactiver le CMD pour obtenir une meilleure réactivité. Dans ces conditions, le JVC DLA‑X5500 affiche de très bonnes performances avec 35,5 millisecondes. Par comparaison, avec le CMD activé affiche plus de 130 millisecondes. Ce mode est donc une très bonne nouvelle et les progrès sont importants d’une année sur l’autre. L'an dernier, même en désactivant le CMD, l'Input Lag était mesuré à 130 ms et montait à 200 ms avec le CMD activé !</p><p> </p><p><img class="colorzoom" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.avcesar.com/source/projo/56 ... 201000.jpg" alt="" width="620" height="239" /></p><p> </p><h2 class="actualite_intertitre_4"> </h2><h2 class="actualite_intertitre_4">Pour conclure</h2><p>Pas de grosse révolution donc avec ce vidéoprojecteur par rapport à son prédécesseur, mais plusieurs petites améliorations bienvenues qui font du JVC DLA‑X5500 une référence dans sa gamme de prix. Sans aucune hésitation. Il s'agit d'un vidéoprojecteur de très grande classe doté d'une superbe qualité de fabrication, à l’installation enfantine grâce à une optique entièrement motorisée et d'une précision chirurgicale. Comme tous les ans, nous retrouvons les grandes forces de JVC : un contraste surpuissant avec des noirs abyssaux et un système e‑Shift + MPC qui affiche probablement la plus belle image du marché pour profiter des Blu‑Ray 1 080p. Le tout avec une fluidité sans reproche et une colorimétrie qui frise la perfection après calibrage ! Et l'expérience 3D est tout simplement bluffante de réalisme et d'immersion ! Lorsqu'on découvre une telle merveille d'image stéréoscopique on ne peut qu'espérer que les éditeurs continueront de proposer des contenus 3D, malgré l'abandon de ce format par les fabricants de TV.</p><p> </p><p>Cependant, à l'instar de tout ses concurrents UHD/4K, le JVC DLA‑X5500 reste perfectible en ce qui concerne la gestion des disques Ultra HD Blu‑Ray. Le rendu HDR peine à convaincre, la colorimétrie BT.2020 n'apporte pas grand‑chose de plus qu'en Rec.709 à cause d'un espace couleur assez limité et d'un manque de réglages HDR. Nous remarquons seulement une légère amélioration de la finesse du grain avec des titres référence comme <em>The Revenant</em>. Au risque de se répéter, les améliorations proposées par le JVC DLA‑X5500 sont subtiles (elles se situent au niveau des fonctions MPC et du CMD) et les nouveautés peu nombreuses comparé à son devancier. Rien toutefois, vous le constater, susceptible de lui enlever la note maximale</p><p> </p><p>Mais posséder un JVC DLA‑X5500, c’est l'assurance d'une base solide capable de performances élevées avec n’importe quel type de signal, d'une parfaite maîtrise des algorithmes e‑Shift (qui, rappelons‑le, ont été optimisés) et un nouveau mode Faible Latence pour améliorer grandement l'expérience avec les jeux vidéo. La gestion des disques Ultra HD Blu‑Ray reste très satisfaisante avec une compatibilité 2 160p/60 en entrée, HDR10, HLG et BT.2020. En attendant un spécimen 4K natif accessible chez JVC, le DLA‑X5500 s’impose donc comme une valeur sûre, un des meilleurs vidéoprojecteurs du marché et une référence dans sa gamme de prix, sans aucun doute possible !</p></div></div>
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