gilles wrote:Nathalie wrote:
Je les conçois, les proposer n'est que la seconde étape.
Vous posez les questions j'y réponds volontiers.
Pas de problème.
Bonjour,
Déjà je vous remercie de répondre aux questions en tant que concepteur de câbles audiophiles, sachant que c'est vraiment très rare (pour ma part en tout cas) d'avoir des réponses claires sur un sujet qui peut vite déraper.
Du coup, j'aurais 2 questions à vous poser qui ne concernent que les câbles secteurs:
- Je pense qu'il est plus simple pour un potentiel acheteur indécis de se rendre dans un showroom et de faire des écoutes comparatives sur ces câbles... malheureusement j'ai toujours eu un refus. Ces concepteurs/fabricants ne pourraient-ils pas faire eux-même des show-rooms où le constat serait évident (pas 1000 non plus j'imagine), mais peut-être que le bouche à oreille fonctionnerait mieux avec des démonstrations plus "flagrantes"... D'un point de vue général, je trouve dommage que ces sociétés ne soient pas un peu plus pédagogues.
- J'imagine qu'en tant qu'artisan, vous ne fabriquez pas vous-même les conducteurs ou les isolants mais que votre talent est de les associer le mieux possible. Pourriez-vous nous expliquer ce qui détermine alors vos choix?
Merci
Vous avez aussi JSV sur ce forum qui est toujours prompt à répondre.
Pour ce qui est du premier point un showroom c'est sympathique mais ce n'est pas chez soi.
Le meilleur, et même le seul moyen de tester est le prêt sous caution qui permet de comparer à volonté les produits sur un minimum de durée, de vivre un peu avec.
Toutefois ma porte est ouverte pour venir écouter le résultat d'un système bien travaillé.
C'est une forme de pédagogie aussi.
Et une rencontre sympathique ça ne gâche rien.
Le constat est évident si la performance du produit est évidente .
S'il ne se passe rien, pas de déclic, dans les dix premières secondes c'est que l'écart de performance n'est pas assez conséquent.
Pour ma part je n'ai jamais fait la moindre publicité et c'est le bouche à oreille qui a construit la marque.
Pas besoin de showroom pour cela, les audiophiles testent et communiquent (je ne leur ai jamais demandé non plus de le faire, ils le font s'ils ont la sensation d'une réelle découverte).
La pédagogie n'est probablement pas innée chez tout le monde, mais poser des questions ne présente que le risque de recevoir des réponses.....
Pour le deuxième point oui bien sûr il s'agit d'utiliser les matériaux existants, de les choisir en fonction de leurs caractéristiques sonores.
Je n'ai qu'un seul mode de choix : calquer au mieux le son obtenu à l'instrument, que je connais depuis trente ans, mémorisé, intériorisé, et chaque choix n'a pour but que de se rapprocher de cette référence réelle et concrète.
Tout a commencé par la découverte et l'apprentissage du type de son fourni par chaque matériau indépendamment, puis combinés, afin d'établir des formules de réglage personnelles.
Qui ne sont fondées que sur le résultat le plus réaliste possible.
À la base il y a aussi un concept : aucun typage du matériel (même si la neutralité n'existe pas), aucune compensation, aucune rétention (lape moins possible...).
Les théories diverses et variées ne me concernent pas, les guerres de chapelles non plus, les préjugés techniques encore moins, seul le résultat compte, avec pour unique référence l'écoute viscérale.
Lorsqu'un préparateur d'instruments habitué à travailler pour les enregistrements, donc avec aussi le réflexe de l'écoute technique, me dit que l'espace d'un morceau il a oublié le système et s'est trouvé pris par le réalisme de l'émotion, je considère la méthode comme validée.