Rappel des caractéristiques clés :
• BD Profile 5.0
• Upscaling Ultra HD : 3840 x 2160 px
• Conversion 2D/3D
• Technologie Triluminos
• Posttraitement vidéo : Remasteriser la texture / Super Resolution / Remastériser le contraste / Adoucissement / Noir Net
• Technologie S?Air Surround (Enceintes sans fil)
• Fonction Smart TV avec accès au SEN et moult services en ligne, ou sites internet (Catch?Up TV M6 Replay, YouTube, Dailymotion…)
• Fonction passerelle multimédia UPnP (DLNA)
• Fonction Multiroom Party Streaming
• Compatibilités Wi?Fi
• Compatibilité NFC
• Compatibilité Super Bit Mapping
• Compatibilités AVC?HD, AVC/H.264, XviD, WMV, Mpeg, Mpeg2, Mpeg4, MP3, WMA, AAC et Jpeg, avec le conteneur MKV
• Quartz Design
Le traitement vidéo est donc la très bonne surprise de ce système hoime cinéma vendu « à peine » 690 euros. À peine, car au regard de la qualité du traitement vidéo proposé et des fonctions disponibles, soyons francs, il titille des lecteurs bien plus haut de gamme, même si sa qualité de construction et de son alimentation poseront évidemment des limites au niveau de la qualité intrinsèque de l’image (bruit résiduel, courant de mauvaise qualité, finesse du grain, contraste intra-image, etc.). Il faut savoir que ce lecteur intègre le processeur vidéo CREAS HD, compatible Super Bit Mapping (SBM). Je vous présente donc ses possibilités, ses fonctions, et mon avis sur ce traitement que j’ai pu tester sur divers diffuseurs. En effet, les résultats de tel ou tel traitement vidéo peuvent varier en fonction des diffuseurs. Comme pour l’audio, le traitement vidéo peut plaire plus ou moins en fonction des goûts de chacun. J’ai essayé d’être le plus objectif possible…
Sony BDV-N7100W : Quelles possibilités avec la gestion vidéo en sortie ?
Tout d’abord, quelles sont les possibilités offertes en terme de traitement vidéo ? La première bonne surprise, ce lecteur propose une sortie en Super Bit Mapping (dénommée SBM dans les réglages-écran) et à ne pas confondre avec le Super Bit Mapping audio, développé également pas Sony et qui permet d »up-quantifié » un signal 16 bits en 24 bits. Cependant, il s’agit du même principe ici, mais pour les couleurs vidéo, il permet d’up-quantifier la profondeur des couleurs en 14 bits et ainsi apporter une meilleure gradation des couleurs sur les dégradés avec pas moins de 16 384 niveaux de gradation. Cette technologie est d’autant plus intéressante avec un diffuseur compatible Super Bit Mapping comme le Sony W9 ou X9.


Les options de traitement vidéo sont très nombreuses. Ainsi, il est possible d’opter pour une sortie Deep Color avec une quantification pouvant aller jusqu’à 16 bits (8, 10, 12 ou 16 bits plus précisément), de sortir en YCbCr 4:2:2 ou 4:4:4, il sera possible de sortir l’audio + vidéo en simultané sur les deux sorties HDMI, ou séparer l’audio de la vidéo (dans ce cas-là, la qualité de transfert est légèrement meilleure, mais la différence est vraiment très peu visible). Séparer l’audio de la vidéo est par contre très utile pour ceux qui possèdent un diffuseur 3D Ready, mais un amplificateur qui ne gère pas la 3D. Notez que le lecteur permet de prendre en compte la taille du diffuseur pour optimiser les réglages de la parallaxe pour diffuser le meilleur effet stéréoscopique possible.
On peut également différencier la sortie 1080p en fonction des DVD ou Blu-ray. Par exemple, vous pouvez décider de sortir le Blu-ray en 24p et le DVD en 50p, mais on peut aussi décider de sortir les DVD en 24p (seulement utile pour le DVD US. Ces derniers conservent le noyau 24p, car seules des frames redondantes sont rajoutées).
Du côté de l’audio, là aussi, de grandes possibilités sont proposées en sortie HDMI ou avec les enceintes intégré au kit. Que ce soit le décodage LPCM multicanal, le bitstream, le downmix stéréo, le transcodage en DTS-Neo:6, le Bitstream du DSD, la conversion du DSD en PCM multicanal ou stéréo, tout est possible. Notez que le DSD est converti en LPCM 88.2 kHz/16 bits, si votre ampli ne gère pas le DSD en bistream.