TEST DES TRIANGLE ANTAL EZ:
Caractéristiques Techniques TRIANGLE ANTAL EZ:
Conception
Enceinte colonne
Type : Bass-reflex
Nombres de voies : 3
Haut-parleurs
1 x Tweeter à pavillon TZ2500B, dôme titane
1 x Médium à membrane en pulpe de cellulose naturelle
2 x Grave à membrane en fibre de verre
Mesures
Sensibilité : 92 dB/W/m
Bande passante (+/-3dB) 40 Hz - 22 kHz
Puissance admissible : 120 W RMS
Impédance minimum : 3 ohms
Généralités
Dimensions ébénisterie (lxhxp) : 200 x 1090 x 345 mm
Dimensions avec socle (lxhxp) : 300 x 1115 x 400
Poids net unitaire : 27,1 kg
Mise en œuvre et rodage :
Rodage d'une centaine d'heures, alternant le Magic CD de JMR, CD basses fréquences, fichiers QOBUZ.
Cycles triple temporisation pour le rodage :
• Temps de chauffe - volume bas
• Extinction – refroidissement
• Temps de chauffe - volume soutenu.
Enceintes mises en face à face, branchées en opposition de phase sur trois passages du MAGIC CD, puis mise en place
(Positionnement, pincement au laser, équerrage au niveau bulle.) tour à tour sur l’emplacement frontal.
Ressentis sur l'esthétique et la finition :
L’emballage :
RAS, les protections sont nombreuses et l’enceinte est donc bien protégée.
Packaging complet pour les socles ! Même les contre-pointes sont incluses. Vous aurez le choix entre pointes ou bout caoutchouc d’ailleurs.
Le montage sur embouts caoutchoucs est…. Quelque peu ‘’complexe’’. Il faut fort pousser pour rentrer ces pieds dans les orifices. Pour ma part, du liquide vaisselle fut d’une grande aide.
Lors du déballage, l’aspect bois du placage Walnut surprendra surement certains… Cela donne un aspect Anglais à nos enceintes biens de chez nous, mais personnellement, je trouve que ça va bien sur les ANTAL EZ. Le diffuseur chromée du tweeter ressort juste ce qu’il faut, ça n’attire pas l’œil plus que ça, idem pour le petit pourtour chromé entourant les boomers.
Seule la plaque estampillée, posée en bas de colonne, est un chouia trop grosse sur du Walnut, elle passe plus inaperçue sur les finitions laquées.
Je reviens sur l’évent frontal, ce dernier est assez gros et de ce fait, les ingénieurs ont bien fait de ne pas opter pour un positionnement arrière. Le placement dans la pièce est donc moins compliqué, l’EZ est d’ailleurs peu sujette à des problèmes de basses si vous l’approchez de ce dit mur. C’est par contre moins le cas sur les latéraux, là une cinquantaine de centimètres sont nécessaire, en dessous, la scène s’étrique un peu, le bas du spectre est moins étagé, tout comme le médium qui aère bien moins…
Une chose encore quant au positionnement. J’ai obtenu des résultats biens meilleurs sans les pieds en verre. C’est net et sans appel, posées sur des dalles de granit, les EZ sonnent mieux.
Finissons ce tour du propriétaire par la finition d’assemblage et du placage vinyle. La couleur est sombre, jouant avec la luminosité dans la pièce sans la brillance plastique que donne parfois des placages à bas cout. Le collage est bien réalisé, pas de défauts types bulle de colle ou plis du vinyle. Tout juste aurai-je apprécié une épaisseur plus forte.
Aucune vis ne vient gâcher le plaisir visuel de la face avant, c’est toujours un détail que j’apprécie, et je suis loin d’être le seul. Il se dégage une certaine lourdeur quand des visseries jalonnent le tour des haut-parleurs je trouve… Bref… Tout cela pour écrire que ces ANTAL EZ ne dénoteront surement pas dans votre intérieur.
Le tour du propriétaire :
La pointe dorée logée dans le diffuseur chromé rend vraiment bien. Le pourtour caoutchouc noir n’y étant pas étranger, il fait ressortir l’ensemble avec brio. Idem pour la petite note chromée entre la membrane et le cerclage. J’aime beaucoup le petit détail du logo également.
Les membranes, à suspension inversées, sont bien rigides en sortie de carton. Une centaine d’heures est vraiment un minima pour que les ANTAL EZ commencent a ‘’cogner’’. Le MAGIC CD que j’utilise tout le temps fut réellement d’une aide précieuse cette fois encore !
Double bornier, c’est commun certes, mais pour une fois nous avons droit à des liaisons en cuivre OFC
(Mono brin de forte section dixit TRIANGLE) !!
Cependant…. Pour avoir essayé ‘’quelques’’ marques différentes en tant que liaisons, je vous dis sans détour, qu’il est possible d’aller encore plus loin en soignant ce ‘’détail’’ de câblerie.
Pour finir les photos, en voici une en vue coupée prise lors du salon CINEMOTION au Luxembourg, sur le stand de TRIANGLE. Et je dois bien dire que c’est plutôt très bien construit pour le prix !
Les matériels couplés lors des écoutes :
Les intégrés furent : PIONEER SC-LX58, BC ACOUSTIQUE EX-222.1 et ROKSAN KANDY K2.
Les sources : PC LENOVO sur DAC ASUS STU MUSE, Blu-Ray SONY BDP-S5100, BC EX602.1 en lecteur CD.
Câblage en JSV AUDIO BATACLAN et OLYMPIA, VIARD AUDIO HDLINE, SUPRA CLASSIC 2.0 .
Barrette OEHLBACH POWER SOCKET 905 sur secteur JSV AUDIO ALCAZAR.
Câbles optique, coaxial OEHLBACH. USB SUPRA.
Les écoutes :
Les albums choisis pour les écoutes:
Une chose primordiale sur les ANTAL EZ, BIEN BIEN s’affairer au rodage !! Les enceintes sont clairement de celles qui furent des plus longues a ‘’s’assouplir’’. Une fois le rodage effectué, les basses seront rapides, tendues et d’une belle lisibilité. Avec cependant, un petit manque de descente et de ‘’puissance’’, et ce, malgré les deux boomers de bonne taille…
Une attention sur le câblage est de mon avis, d’une importance certaine, les ANTAL EZ peuvent facilement grimper de plusieurs degrés qualitatifs sur leur rendu final d’un câble a un autre. Cela vaut aussi pour les ponts de liaison d’ailleurs.
Une fois passée plusieurs heures a tourner, une fois le bon couple de câblerie trouvé, et le bon positionnement, il ne reste plus qu’à alimenter ces colonnes de bons watts biens musclés pour qu’elles se mettent a chanter.
Sur les CD enregistrés magistralement de chez ACCUSTIC ARTS, les qualités des détails et des dynamiques sont clairement définies et "promettent" de bons moments d’écoute en leur compagnie. Les prouesses dont elles sont capable sur le médium/aigu sont nettement plus poussées, plus agréables que sur les anciennes générations du manufacturier français. Une attention particulière a bien été de mise lors de l’élaboration de la série EZ, et croyez moi, ça s’entend !
Sur la piste 4 de LED ZEP’, le duo ESPRIT EZ s’en donne a cœur joie, les sons circulent autour de ces dernières sans effort, les cordes sont d’une belle crédibilité et les placement aux petits oignons. L’attaque est dotée d’une montée progressive et somme toute linéaire. Le morceau demandant une certaine tenue lors des écarts dynamique, c’est donc un bon point pour ce début d’essai. Le bas du spectre légèrement moindre pré cité, ne donne pas d’effet de manque notable sur ce titre.
Quelques morceaux de l’album d’EVANESCENCE plus tard… Il ressort de ces écoutes un aigu vraiment lumineux mais, et c’est clairement nouveau pour moi sur des TRIANGLE, qui n’est aucunement fatiguant a fort volume ! Le haut du spectre est piquant, lumineux avec une projection justement dosée, un grand bravo aux ingénieurs qui ont planché sur le sujet. Le partie des médiums a elle aussi fait un bond en avant du plus audible, le ‘’petit trou’’ présent par le passé n’est plus. La jonction des registres s’effectue non seulement sans heurt, mais en plus, le nouvel HP se paye le luxe d’une articulation prononcée. Le haut grave est physiquement ressenti, les boomers se débattent comme deux diablotins pour cogner le plexus avec conviction. Ce n’en est en que plus dommage qu’ils manquent d’assises et de corpulence sur le bas grave…. Rien de rédhibitoire mais un petit manque malgré tout…
Sur A.OBEL et la compilation de morceaux d’Opéra, j’ai particulièrement aimé la manière dont les EZ ont discernés, dissociés les divers et nombreux instruments
(Leur taille également.). Chaque étagement, chaque placement étaient bien retranscrit. Tout juste une petite impasse sur la profondeur lors d’un ou deux titres d’Opéra, ce qui n’est pas méchant vue le positionnement de ces enceintes cela dit. Un point particulièrement intéressant fut sur les voies de cantatrices, jamais perdues ou noyées lors de montées en puissances des morceaux. Et encore une fois, un médium chatoyant et ne présentant pas de rupture. Un agréable moment sur ces deux albums, ou j’ai pu, sans peur, pousser le
(s) potentiomètre
(s) du
(des) appareil
(s). Comme pour l’écoute précédente, le soupçon de poids sur les basses manquantes se ressent sur quelques instruments.
Sur F.CABREL, la prestation vocale a proprement parler est tout bonnement bluffante. Quelle aisance sur le phrasé, quel grain. Quand Monsieur CABREL interprète ses œuvres, les EZ vous les restituent avec une émotion presque palpable. La partie instrumentale n’est pas en reste, loin de la. C’est assez nettement l’un des meilleur moment passé en compagnie de ces nouvelles enceintes du fabricant. J’ai d’ailleurs moins ressenti les bas grave écourté, tant je me suis laissé happé
par la prestation générale.
Sur MAROON 5, l’énergie et la vivacité des enceintes font mouche. C’est un fait établi pour moi, les ANTAL EZ sont énergiques, donnant une certaine véracité aux musiques. Ce point favorable sur certaines musiques comme ces dernières, pourra les ‘’défavoriser’’ sur d’autres, j’y reviendrai un peu plus tard… MAROON 5 fait plaisir a entendre, le son distillé vous invite a taper du pied, c’est entrainant et bien projeté. La circulation n’appelle pas a critique et le sens du rythme est très bon. Un zest de présence sur le bas m’aurai fait plaisir, mais bon...
La ou je les attendais au tournant, c’est sur BUENA VISTA, ce type de musique requiert un certain ‘’ensoleillement’’ pour rentrer dans les morceaux, et je n’en pensais pas capable les EZ de prime abord… Pourtant, bien qu’avec quelques nuages dans le ciel musical, le rendu est suffisamment ‘’des iles’’pour faire illusion. J’aurai apprécié une pincée d’énergie en moins cependant, les titres m’apparaissent plus ‘’rapides’’ que d’accoutumée… La scène me semble également moins large que sur d’autres matériels, pas énormément, mais suffisamment pour sentir le rétrécissement…
Pour aller au bout des choses, et pour ceux qui s’interrogerait de ne pas voir de JAZZ en musique de test. J’avoue en avoir passé mais, le coté dynamique ressenti plusieurs fois, qui était plutôt bénéfique d’ailleurs, devient trop ‘’nerveux’’ sur le JAZZ. Même constat sur le
(splendide) CD d’ÁSGEIR, dans un autre genre musical. Je n’ai pas eu le coté posé, relaxant qu’impose un bon titre JAZZY…
De bonnes enceintes, oui c’est sur, mais pas aussi éclectique que certaines, c’est a prendre en considération lors de l’achat a mon humble avis. Un caisson pour épauler les colonnes en stéréo, me semble une approche éventuelle, pour qui souhaiterai une réponse de la bande passante plus étendue.
Les films passés:
Après quelques minutes d’écoutes, un caisson fut couplé pour NEED FOR SPEED, donnant immédiatement une autre dimension aux rugissements mécaniques du film. Ceci fait, j’ai pu profiter d’une séance de très haut niveau je dois dire. Toute l’énergie que demande ce Blu Ray était bien présente, ça rugit, ça pulse, le film vous pose presque derrière le volant tant la bande son en impose ! La signature ‘’vitaminée’’ des EZ est clairement a la fête ici ! Avec en plus des voix bien ancrées, pas un seul instant elles ne sont perdues aux milieu de la débauche d’effets mécaniques, de crissements pneumatiques ou autres joyeusetés. La spatialisation est soignée, il est du plus facile d’identifier tel ou tel bolide dans l’espace sonore créé, tout comme des effets qui arrivent a venir prendre place latéralement, ce n’est pas du surround a proprement parler vous l’aurez compris, mais ça vous plonge bien dans l’ambiance.
Sur W.MITTY, il y a une BO que j’affectionne énormément, celle-ci plus les images aux décors magnifiques, font de ce film un petit émerveillement tout du long. Les TRIANGLE font un travail exemplaire sur ce long métrage aussi, jamais fatigantes, jamais désarçonnées, elles donnent vie au spectacle avec conviction, aidées cette fois encore par cette vie débordante dont elles sont capables.
Les virevoltants d’effets aident a finir le voyage dicté, vraiment plaisant comme film.
Caisson pas forcément ‘’nécessaire’’ sur W.MITTY, les EZ se suffisent presque a elles-mêmes.
A l’aise pour des films ces ANTAL EZ, les Blockbusters sont loin de les apeurer, quant aux films plus musicaux, plus intimistes, et bien elles restent très pertinentes.
L’aigu ‘’assagit’’, le médium plus a même et le pétillant de la nouvelle ligne EZ ne sont pas étrangers au résultat final.
Un bas du spectre plus présent aurait parfait ce tableau, et permis aux ANTAL EZ de grimper quelques marches sur le podium : rapport qualité prix
(A mon humble avis).
Bilan de ce test :
J’ai aimé :
- La nouvelle signature sonore, plus sage dans le haut.
- Un aigu lumineux, mordant juste ce qu’il faut pour éviter la fatigue auditive.
- Le médium, bien intégré au reste du spectre. Médium d’une belle articulation qui plus est.
- Basse rapide, sèche. Physiques sur le haut grave.
- Un ‘’Peps’’, une énergie débordante, qui ne s’écroule pas avec du volume en HC.
- Les ponts de liaisons en cuivre, trop rare pour être souligné.
- Qualité de fabrication interne
(Voir photo en présentation).
- La et les dynamiques générales, l’attaque forte plaisante.
- Le positionnement pas des plus compliqués.
- Le GAP en posant les enceintes directement sur une dalle granit plutôt que sur les supports en verres.
J’aurai aimé :
- Un bas du spectre plus étendu, d’autant plus que le haut grave est vraiment bon !
- Une énergie plus dans le contrôle, ou plus justement dosée… Tant cela les sert ou les desserts suivant le cas de figure.
- Des pieds/tampons plus faciles à mettre en place.
- Des contre-pointes de la même couleur que les pointes
(Curieux choix quand même…).
- Un placage plus épais, pas énormément, mais un peu.
Quelques conseils ??
Choisir un intégré avec du courant
(Plus que des watts à proprement parler.) et facteur d’amortissement convenable car bien que pourvue d’un bon rendement, la TRIANGLE ANTAL EZ aime être bien ‘’nourrie’’ !
Ne pas hésiter à joindre des câbles HP de bonne section, rapides et neutres. En évitant ‘’si possible’’ l’argent, ou alors justement dosé… L’aigu lumineux, ciselé des EZ n’a clairement pas besoin d’être mis en avant, de mon avis.
Voilà qui finalise ce retour d’impressions des colonnes ANTAL EZ de chez TRIANGLE.
Je vous souhaite de longues heures de plaisir accompagnées de ces nouvelles Françaises.
Je remercie PASSION HOME CINEMA, en la personne de Jonathan, pour le prêt des matériels.
HDFEVER, en la personne de Nicolas, pour permettre l’essai et son CR sur le forum.
LUDO, Décembre 2014
EDITION POST CR :
Un changement SIGNIFICATIF dont je dois vous faire part.
Par curiosité, il y a quelques jours, pour finir l’essai du PIONEER SC-LX58, j’ai branché les ANTAL EZ en bi-amplification et QUEL changement !! Le son qu’elles dégagent est bien éloigné de ce que j’en avais entendu jusque-là. Plus de maitrise sur l’énergie, plus de descente, plus de pression, plus de…. Bah plus de tout concrètement.
Un ami qui possède du vintage m’a fait le plaisir de me prêter deux blocs HK 1.5, et avec ces deux beaux bébés, ça envoie sévère !
Le médium/aigu ressort grandi, plus en détail encore certes, mais surtout une aisance démultiplié. Mais ce n’est rien comparé aux basses qu’assènent désormais les ANTAL EZ !! Il manque toujours un soupçon de réponse en fréquence, et ça rien n’y fera me direz-vous
(logique.), mais c’est pardonné tant les nappes de basses envoyés sont plaisantes. Une pression corporelle, une foule de degrés biens discernables qu’elles n’étaient pas capables, même de loin. Elles occupent l’espace plus amplement, la pièce ce remplie plus aisément.
Plus surprenant encore, c’est le contrôle de leur spontanéité/peps. Comme si il fallait un certain ampérage, de gros watts pour qu’elles ‘’s’autogèrent’’….
Donc, en conclusion de la conclusion, ne pas hésiter à nourrir vos ANTAL EZ !!
(Je précise quand-même que la bi-amplification par le SC-LX58 suffira à de nombreux utilisateurs.)
LUDO, 24 Janv 2015.
Je regarde, j'écoute, je goûte, je touche, je sens.
tu ne l'as pas reçus ?
)... Tu me retourne cela en MP stp?
RAS, les protections sont nombreuses et l’enceinte est donc bien protégée.
La pointe dorée logée dans le diffuseur chromé rend vraiment bien. Le pourtour caoutchouc noir n’y étant pas étranger, il fait ressortir l’ensemble avec brio. Idem pour la petite note chromée entre la membrane et le cerclage. J’aime beaucoup le petit détail du logo également.
Les membranes, à suspension inversées, sont bien rigides en sortie de carton. Une centaine d’heures est vraiment un minima pour que les ANTAL EZ commencent a ‘’cogner’’. Le MAGIC CD que j’utilise tout le temps fut réellement d’une aide précieuse cette fois encore !
Double bornier, c’est commun certes, mais pour une fois nous avons droit à des liaisons en cuivre OFC (Mono brin de forte section dixit TRIANGLE) !!
Cependant…. Pour avoir essayé ‘’quelques’’ marques différentes en tant que liaisons, je vous dis sans détour, qu’il est possible d’aller encore plus loin en soignant ce ‘’détail’’ de câblerie.
Pour finir les photos, en voici une en vue coupée prise lors du salon CINEMOTION au Luxembourg, sur le stand de TRIANGLE. Et je dois bien dire que c’est plutôt très bien construit pour le prix !
Une chose primordiale sur les ANTAL EZ, BIEN BIEN s’affairer au rodage !! Les enceintes sont clairement de celles qui furent des plus longues a ‘’s’assouplir’’. Une fois le rodage effectué, les basses seront rapides, tendues et d’une belle lisibilité. Avec cependant, un petit manque de descente et de ‘’puissance’’, et ce, malgré les deux boomers de bonne taille…
Après quelques minutes d’écoutes, un caisson fut couplé pour NEED FOR SPEED, donnant immédiatement une autre dimension aux rugissements mécaniques du film. Ceci fait, j’ai pu profiter d’une séance de très haut niveau je dois dire. Toute l’énergie que demande ce Blu Ray était bien présente, ça rugit, ça pulse, le film vous pose presque derrière le volant tant la bande son en impose ! La signature ‘’vitaminée’’ des EZ est clairement a la fête ici ! Avec en plus des voix bien ancrées, pas un seul instant elles ne sont perdues aux milieu de la débauche d’effets mécaniques, de crissements pneumatiques ou autres joyeusetés. La spatialisation est soignée, il est du plus facile d’identifier tel ou tel bolide dans l’espace sonore créé, tout comme des effets qui arrivent a venir prendre place latéralement, ce n’est pas du surround a proprement parler vous l’aurez compris, mais ça vous plonge bien dans l’ambiance.
