AVCesar

OK, top, merci

Voila les entrailles du STU Muse édition (équipé des MUSE 1 donc) :

ESSAI DU ASUS STU:



LIVRAISON ET DÉBALLAGE :





Alors pour commencer ce CR concernant l’ASUS STU, bravo a ASUS pour le contenant accueillant le DAC et ses accessoires.
La boite est jolie déjà, ensuite, tout est bien compartimenté et protégé les uns des autres, c’est « peut-être » un détail, mais personnellement, j’apprécie de recevoir, ou d’acheter suivant le cas de figure, un matériel bien présenté, bien protégé (Cela diminue fortement les risques de transports quand même !)



VISUELS FACE AVANT ET ARRIÈRE:





La finition ressentie au regard et au toucher du DAC, sont tous deux excellent, pas de jour sur les jonctions, pas de vis châssis mal vissées, connecteurs arrière biens ancrés a ce dernier, RAS comme ont dits.



L’INTÉRIEUR:






PROCÉDURE POUR PASSER EN BYPASS:


Une petite information, pour débrayer le contrôle de volume, il vous faut décapoter le STU, une fois fait, il y a deux cavaliers à changer de position, après cette mise au point, le STU est en en Bypass, je vous remets la photo avec les emplacements à switcher ci-dessous :







INSTALLATION :


Branchement de l’adaptateur secteur, qui pour une fois, bien que « simple », m’est apparu d’un cran au-dessus de certains autres fournis chez certains concurrents….. Il pèse un poids respectable, mais surtout n’émet aucun bruit de fonctionnement, point de sifflement ou ronronnement lorsqu’il est en marche.

Le driver (Inclus) s’installe en deux temps trois mouvements, pas de bug lors de son installation, le DAC est de suite reconnu, et fonctionne directement avec les pilotes Asio (Bit Perfect s’allume alors sur la façade.), du plug en play qui fera surement plaisir à quelques-uns d’entre vous.



MISE EN ŒUVRE :


Comme toujours, petites journées de rodage par le Magic CD de chez JMR.

Mesure au voltmètre pour la mise en phase. (Je le fais par habitude, mais sur ce type d’alimentation type informatique, je n’ai jamais eu d’écart lors des mesures.)

Mise en place des câbles sur les connectiques :

- Lecteur Blu-Ray en coaxial.
- Tv en optique.
- PC en USB
- Câble analogique de la sortie du DAC à l’entrée de l’intégré.



MATERIELS COUPLES POUR LES ESSAIS :

- Ecran LG 47LA660S (Calibré).
- Blu-Ray Sony BDP-S5100.
- Enceintes DALI ZENSOR 7 et QA Concept20.
– Intégré BC EX-222, Cambridge Azur 351A
- PC Asus. (Foobar200)
- Câble secteur d’origine, puis Supra. (Pour le bout allant du secteur au boitier du convertisseur, le reste est tout en Supra, sur barrette Oelhbach 905)
- Câbles enceintes Espace Musical Muse2 puis B? édition HP.
- Câble de modulation Atlas équator MKIII puis B? édition modulation. (DAC sur intégré)
- Câble USB No Name puis Atlas USB. (PC sur DAC)
- Câble optique Supra (Télé au DAC)



AMBIANCES ET CHOIX D’ÉCOUTES:


Musique :

De nouveau, j’ai choisi un panel assez…. ‘’Large’’ et varié pour tester le Asus.

Passant du classique au jazz, opéra, Bo de film, hip-hop, funk, rock, hard rock, musique et chant Africain – Celtique et autres…. Quasiment tout y est passé.


Télé :

- Chaines de musiques
- JT (Très bien pour cerner les voies)
- Série et film


Blu Ray :

- Avengers
- Fast 6
- Le monde de Némo
- The artist



Le DAC mérite un petit quart d’heure lors de sa mise en route pour s’exprimer pleinement, c’est assez rare sur un DAC, du moins sur ceux que j’ai déjà eu l’occasion de tester, mais il y a un réel changement de sonorité, d’autorité entre à froid et a température.

Le PC chargé d’un CD, le câble USB relié, il est temps d’en venir aux écoutes !

Première impression aux premières notes, ampleur et vivacité sont ce qui marque de suite.

Sur le morceau écouté préalablement sans l’apport du DAC, l’image sonore avec est plus large de plusieurs pas, plus projetée vers l’auditeur, la scène a avancée vers moi, l’écho et les arrières plans apparaissent plus précisément (Particulièrement les échos et réverbérations au passage), la hauteur ne gagne pas beaucoup quant à elle.

Le bas du spectre s’assoit plus confortablement, il y a plus de descente et de prolongation sur les notes basses.

Le médium s’articule et passe quelques crans en finesse de retranscription, tout juste noterais-je un petit manque de chaleur sur le haut médium, rien de rédhibitoire cependant, j’ai entendu bien pire pour plus cher…..

L’aigu sait s’envoler vers les fréquences hautes perchées sans problème, cette partie est particulièrement détaillée et découpée, le STU va chercher le plus d’information dont il est capable et les retranscrire avec aisance et présence.

Un peu trop parfois, cette faculté d’analyse peut, suivant les associations donner une pointe extravagante dans l’aigu, j’ai eu de meilleurs résultats et conforts sur l’aigu, en passant des QA Concept20 au Dali Zensor 7 par exemple, les QA étant très détourées, très analytique (Trop ??) sur l’aigu, la bonne entente n’était pas là avec elles…..

Compact Disc après Compact Disc, style et genre s’enchainant les uns après les autres, les jours passés en sa compagnie s’allongeant, j’en arrive à pouvoir vous en dires ceci :

L’Asus STU est très fort sur les musiques qui demandent un maitre d’œuvre plaçant les interprètes ou les musiciens à TELLE place et pas à côté.

Il découpe et détoure honorablement les instruments les uns des autres.

Le poids, la pression sur les touches d’un piano, les frottements de cordes d’une guitare, les vibrations d’une peau à son contact, l’Asus les ressorts avec brio, et je ne vous cache pas que pour le prix, je ne m’y attendais pas !

Une Faille?? Oui quand même, les basses biens que descendant bas, manquent de degrés et d’étagement sur (Encore elle…) une grosse caisse, ou un orgue par exemple.

On sent bien l’assise du gave et sa prolongation la plupart du temps, mais quand ça demande un peu plus de matière, il n’a pas le mot de la fin.

Maintenant, remettons ça dans le contexte prix/performance voulez-vous, il n’y a clairement pas d’autre appareil dans cette tranche de prix le pouvant, il faut des appareils plus cossus, donc plus onéreux pour le pouvoir.

L’aigu pour sa part, lumineux, détaillé et piqué, se fait desservir par sa grande analyse du haut sur des enceintes allant dans le même sens, une pointe acidulé procurant quelques sssssss ou ccchhhh apparaissent, particulièrement sur les cuivres, ou interprètes dotés d’un organe vocal atteignant des Kilohertz qu’ils sont seuls a pouvoirs.

Pas un défaut de l'Asus a proprement parlé, mais comme souvent, et je ne le répèterais jamais assez, il faut que tous les maillons du système s’entendent, se couplent pour une cohésion sonore, dans le cas présent, c’était les QA qui ne ‘’souhaitaient pas ‘’ rentrer dans cette famille d’éléments.

Ainsi se termine la partie concernant les prestations du STU sur la musique Messieurs Dames.


Et pour ce qui est de regarder la télé ??

En préambule, après les constations pré citées sur le choix des enceintes, les Dali furent les seules en fonction à partir de ce moment.

De bonne compagnie télévisuelle, son apport est tangible sur l’espace ainsi que sur le niveau dynamique, le son émis par l’écran devient plus stable, plus aéré, plus costaud sur le bas, plus de corps sur les voix (Sur ce point il se débrouille vraiment bien, le phrasé est clairement plus compréhensible.), l’aigu s’en sort pas mal du tout pour le coup, là où je l’attendais au tournant, il ne vrille pas , ne distord pas, les présentatrices de JT sont impardonnables la dessus, elles sifflotent rapidement sur beaucoup d’appareils.

Les écarts sonores lors des publicités contenus, comme si l’Asus lissait ces dernières, à l’époque le Cambridge Dac Magic100 m’avait fait pareil, et je ne sais pas pourquoi….

Bref, toujours est-il que c’est agréable de ne pas avoir à bondir sur sa télécommande lors des (Trop nombreuses.) coupures pubs.


Petites sessions cinéma pour finir les essais de l’Asus STU.

Pour le ‘’taquiné ‘’ un peu, j’ai poussé très haut le volume de Fast6 sur une scène à crissements de pneus…

Méchant testeur ??? Un peu…. Mais bonne surprise, point d’agressivité, ça pousse fort et sec dans l’aigu c’est sur (Mais la bande son le demande.), mais sans pointouille acidulé.

Avec un étagement et discernement des bruits mécaniques bien comme il faut, ça ne s’emmêle pas les transfos sur des passage chargés de cliquetis, ou vrombissements a tout va.

Passé ces constations, et content de sa bonne tenue sur ‘’mon piège’’, je pouvais tendre l’oreille d’humeur enjouée.

Gladiator eu droit à une mise en restitution de haute volée !

La scène du combat final dans le Colisée : La musique n’est pas noyée par les, nombreux, chocs d’armes ou chars se broyant ici et là, plus fort, la voix de Maximus est clair, audible, et ça, ce n’est pas souvent (Intégrés HC y compris.), de trop nombreuses fois elle est enterrée par le reste du son.

The Artist a lui aussi une retranscription digne d’éloge, avec un point culminant sur le réalisme lors des claquettes, bluffant de réalité, c’est presque sur mon sol que Monsieur Dujardin faisait son spectacle.

Les deux autres films passèrent avec autant de plaisir, leurs mises en restitution ne souffrant pas de points à mettre en avant, ou en retrait comparés aux deux autres, je n’ai rien à vous écrire n’ayant déjà été écris.



MA SYNTHÈSE DE TOUT CELA :


Joli, bien construit, architecture interne modifiable (Switch Bypass et…. AOP interchangeables), alimentation externe de bonne facture sont autant de bons points à mettre au crédit de l’Asus STU.

Sa neutralité est étonnante, ses capacités à bâtir une scène large, profonde et ne passant pas les échos à la trappe détonnent eux aussi, quand a son analyse du message et sa mise en forme, il ne laisse que peu de choses aux abonnés absents, c’est intéressant de constater qu’un maitre du milieu informatique arrive à tant de maitrise et si peu de manque !

Avec, cerise sur le gâteau, un prix du plus attractif.



J’AI AIME :

- La qualité de fabrication et d’assemblage externe comme interne.
- Le mode Bit Perfect.
- Le pouvoir d’analyse dont il est capable.
- L’image de la scène sonore.
- La maitrise du grave sur une grande partie de la bande.
- Le médium neutre et articulé.
- L’aigu lumineux et vivant.



J’AURAI AIME :

- Un peu plus de lisibilité dans le (bas) bas grave.
- Une télécommande.
- Un Bypass externe.



Par : Firsclass91.

En remerciant Monsieur Bruno Roux pour le prêt de l’appareil, et a Nico' pour permettre l'essai ''forum'' du matériel.






Vous pensiez que c’était terminé ????


Et non car maintenant place au….. ASUS STU MUSE EDITION!!
Qui, pour la somme de 99.00€, prix de ses trois AOP, change quelque peu la donne......

Suite à venir.




MAJ du 11/Nov/2013

Le STU MUSE Edition 1 :



Pas besoin de faire une déballe reprenant essai par essai, écoute par écoute, le MUSE Edition gardant les qualités intrinsèques de son petit frère.

Il va tout bonnement plus loin sur TOUS les critères !

Le premier à se faire sentir est l’assise dans le bas, cela va clairement plus bas et avec plus de degré sur l’étagement du bas du message.

Le médium prend un renfort, un regain de suavité que j’ai beaucoup apprécié, non pas que la version de ‘’base’’ en soit dépourvu, mais le MUSE Edition est plus…. Soyeux, plus velouté sur cette partie.

Personnellement j’apprécie quand le médium est ‘’humain’’, suave, chaleureux quand l’interprète en écoute demande une petite attention à cela.

L’aigu ne change pas trop sur sa signature, tout juste moins brillant, mais gardant toute faculté dans le détail et le piqué.

Je suis tenté de d’écrire que les MUSE 1 apportent un rendu tendant vers l’analogique, pas encore au point d’un HEGEL ou d’un TEAC, mais il fait un grand pas vers cette tendance sonore.

Je pense que les MUSE 2 doivent aller encore plus loin sur ce critère, si la logique suit l’évolution du standard au Muse Edition 1.

Sur la tenue des dynamiques et de la dynamique, je n’ai senti aucun changement palpable, preuve que le STU de base est déjà fort bon la dessus.

L’étagement grappille quelques centimètres vers l’auditeur, pas énormément, mais assez sensiblement pour qu’on le ressente à l’écoute, pas d’écart significatif sur la largeur ou la hauteur par contre.


MA SHYNTHESE :

L’investissement supplémentaire (Une centaine d’Euros pour rappel.) vaut il le coup ?
A mon humble avis, OUI !

Ne serait-ce que pour les octaves prises sur les graves, et la suavité gagnées par la mise en œuvre des
MUSE 1. :inlove:

Les quelques plus amenés sur les autres points, notés plus haut, amenant un certain confort d’écoute et une scène plus avancée vers l’auditeur méritent également le passage de stock au MUSE Edition.

Le ASUS STU est un DAC fort bon, au rapport qualité prix de premier ordre, le STU MUSE Edition l’élève plus haut sur bien des points, pour une somme que je jauge raisonnable, donc je vous recommande chaudement cette ‘’optimisation’’ fabricant, qui du ce fait, n’entache pas la garantie du produit.

Je parie qu’en passant par une alimentation externe basé sur un petit transformateur doit amener ce DAC a une dimension que ni son prix, ni son aspect ne laisseraient présager !

En même temps, ASUS est LOIN d’être novice dans la conception et réalisation d’appareils aux prix contenus mais aux rendus de qualités. :clap:

Au Passage, la manipulation pour passer en direct est identique, je repost la photo malgré tout :





J’en suis a ‘’rêver’’ de ce que va rendre le gros STU Référence III, mais ça….. C’est une autre histoire… 8)

Et ben, ça bosse dur en ce moment !! :clap:

Merci pour ces tests

Une petite suggestion si tu me permets :$ peut être serait-ce sympa de placer les liens vers tes différents CR sur la première page du pots. Ça permettrait à eux qui découvrent le post de s'y retrouver plus facilement et de savoir qu'un test à été rédigé

D'ailleurs je crois que je vais faire un topic spécial pour mettre des liens vers tous les CR qui ont été fait sur le forum !

Becuwe Nicolas wrote:Et ben, ça bosse dur en ce moment !! :clap:

Grave :biglol:

Merci pour ces tests

De rien, tu sais que c'est avec plaisir

Une petite suggestion si tu me permets :$ peut être serait-ce sympa de placer les liens vers tes différents CR sur la première page du post. Ça permettrait à eux qui découvrent le post de s'y retrouver plus facilement et de savoir qu'un test à été rédigé

Ok, je vais faire ça Monsieur

Demain (ou après demain...) je post une MAJ avec la seconde partie..... Le MUSE ÉDITION 8)


édit : Par contre, sur le fil 'BC Acoustique" , j'ai pas la main Nico' , faudrait voir avec McBa' stp :merci:

Merci pour les différents cr très bien écrits.
As-tu déjà écouté le mydac ? si oui quelles sont les comparaisons que tu ferais?
Merci
Je cherche un DAC pas trop cher (-300E)

merci pour ce chouette cr/essai
ayant la essence stx en carte son, je suis pas étonné que ce dac soit d'un très bon niveau et rapport q/p

Pour ceux que ça intéresse, un peu de lecture sur les MUSE1 (et 2) :



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