Becuwe Nicolas wrote:
Quelque soit les réglages en conversion SDR/HDR (donc avec X-Tended activé) on atteint un pic lumineux maximum de 800 nits alors qu'avec une source HDR10 on atteint les 2000 nits.
Merci pour ce retour

800 nits seulement c'est dommage pour les info tv de 13h. On pourra toujours pas le regarder confortablement si le soleil tape sur la TV.
Becuwe Nicolas wrote:Donc, la mauvaise surprise sur mon modèle de test vient d'une tache que j'ai repéré en faisant les mesures d'homogénéité :worried:
C'est le même ZD9 qui tournera dans toutes les rédactions et qui a été testé par LesNums au passage...
:
Tu parle du site qui n'a pas eu le temps de compter les zones du zd9? pourtant en prenant juste un carré de 10cm sur 10 il faut moins de 5 minutes pour les compter. Après, une simple multiplication permet d'avoir le total...
Bien entendu il ne fallait pas froisser les ingénieurs sony qui rendent visite régulièrement aux numérique. :rofl:
@Masterwarzombie: pour les compter de manière simple comme je viens de l'écrire, il suffit d'un PC. Ensuite tu fais pause à l'écran de début d'un film(écran noir) ou une mire noir et tu balades doucement ta souris sur une petite portion de l'écran et tu comptes les zones, c'est rapide.
Becuwe Nicolas wrote:
Evidemment, même s'il n'est pas visible, il y a un halo de Blooming autour de la mire blanche et donc plus on pose la sonde prés de la mire,moins le noir sera profond, et plus on s'écarte, plus le noir sera profond (sic^^).
Par contre, si on calibre le rendu HDR plus finement, sans tout mettre à fond, là on arrive à réduire considérablement cet effet de halo et on obtient un contraste en HDR bien plus élevé avec un noir plus profond (0.07 autour de la mire et quasiment 0,002 éloigné de la mire). En prenant la photo de biais on se rend compte de la différence entre le rendu HDR tout à fond, et le rendu HDR calibré :
HDR à fond vs HDR calibré.jpg
C'est bien enfin d'en parler, je trouvais désespérant que depuis l'invention du local-dimming, aucun site ne mette en lumière ce problème parfaitement visible.
Il y a plusieurs problèmes et phénomène mais je n'ai pas le temps de développer.(mais ils sont pourtant simple!)
Ce qu'il faut retenir à mon sens c'est que le plus important est le nombre de zones pour un LCD, suivis du contraste et avec la même importance que ce dernier, le blooming.
Si le blooming est caché sur une mire inadapté(cas de tout ce que je vois sur les sites de test) il ne se verra pas.
En revanche ce blooming refera son apparition dès qu'il y aura autre chose que du noir sur la portion de l'écran en question.
Genre sur le js9500 j'ai 3000:1 de contraste réel, mais ça chute de 900 à 300:1 sur les zones de blooming.
En plus d’être disgracieux et perturbant, ce blooming fait bien entendu chuter le contraste. Visuellement parlant il vaut mieux avoir une dalle avec 1500:1 de contraste sans blooming que 3000:1 avec blooming.
Pour revenir aux zones Les différences de contraste à la mesure seront évidement différentes en fonction de la distance du point de mesure et de la mire, mais aussi de la taille et du nombre de celles-ci. Ce qui explique tes différentes valeurs. C'est comme cela depuis le local dimming et l'abandon de technologie linéaire.
En d'autre terme, utiliser des mire linéaire pour mesurer une tv depuis au moins 2010 est une erreur.
(Ne parlons pas dès cette année avec les outils de calibration qui demandent un fichier pour le HDR, futur scandal VW bis à venir.)
Les processeurs vidéos s'adaptent en fonction de ce qui est affiché à l'écran et en plus de manière dynamique. Sorte de contraste dynamique évolué toujours actif et indébrayable.(on y va de plus en plus sur ce dernier point)
Mince je me rend compte que je n'en suis qu'au début et le temps passe, ce sera pour une prochaine fois..
En résumé, pour le moment il n'y a rien qui puisse mesurer ce que les tv moderne font en réalité. C'est d'ailleurs pour ça aussi que les mesures sont de plus en plus éloignés de ce que l'on voit à l'écran...
C'est déjà le cas depuis encore plus longtemps avec la différence entre vidéo-projecteur sony et le très trafiqué JVC.(pour afficher un contraste perçu plus important)
Mais déjà avec de bête mire on peut éviter certains pièges.
Par exemple une mire utilisé systématiquement à 95% de noir et une croix au milieu qui représente 5% de blanc pour visualiser le blooming, c'est de plus en plus inutile. Sur les tv il y a de plus en plus de zones électronique comme sur le projo JVC qui agissent pour améliorer le contraste. Pour avoir une meilleur idée du blooming je conseil plutôt ce genre de mire ou d'autres avec de multiples carré blanc:
5 pourcent 5000 zones.jpg
A afficher en plein écran, ça permet de voir plus facilement le nombre de zones. C'est aussi une mire à 5% de blanc avec environ 5000 zones. On peut s'en servir pour mesurer le contraste maximum possible de manière bien plus fiable qu'un seul gros carré blanc.
Pour ceux qui n'ont pas de spectro il vaut mieux utiliser une mire avec des carrés suffisamment gros pour couvrir entièrement le capteur de la sonde.
Ca doit donner un petit millier de carré blancs à l'écran.
Bien entendu c'est toujours une mire statique mais c'est toujours mieux que la grosse mire utilisé partout qui n'est presque plus représentative.
N'oublions pas que que si 600 zones paraissent beaucoup à certains cette année, ce n'est que peu par rapport aux nombre de pixels de l'écran. Sur de l'UHD soit du 3840X2160, ça fait tout de même 8 millions de pixels... (ou de zones pour l'oled)
Je n'ai pas le temps de développer mais il y a d'autres astuces pour contourner certains pièges sur les mires.
Notamment quadrupler la taille des lignes sur la mire pour empêcher que la zone soit artificiellement sombre.
Faire une vidéo de 24 frames avec une frame sur 2 noir, avoir un décalage de 100 pixel horizontalement et verticalement sur chaque frames, ça c'est radical. On peut le cumuler avec des transitions RVB pour le temps de réponse réellement perçu du lcd et voir les grosses limites de l'Oled. Evidement il faut avoir le temps de le faire.
Sinon utiliser des scènes de films précises pour voir certains aspects. Exemple sur du local dimming si sa gestion est trop lente ça va engendrer un pompage et rendre la scène plus molle. Exemple la nuit lors d'un orage, l'éclair apparait puis disparait aussitôt, effet garanti. Même le meilleur local dimming n'a pas le temps d'atteindre sa luminosité max contrairement à une tv sans local dimming.(bien entendu il ne s'agit pas de l'activer ou le désactiver, ce n'est pas aussi simple pour voir les différences)
Heureusement les progrès font que globalement au fils des générations, les améliorations rendent de plus en plus crédible les événement du films.
Enfin il faudrait un livre pour tout expliquer mais
ça ne servira à rien si on ne prend pas le temps de comprendre ce que l'on fait ou cherche à faire!