GeorgeCulasse,
Je ne sais pas si ta représentation, bien que faisant sens aussi à mes yeux, est correcte, surtout la dernière. Je pense qu'on est tout le temps dans le cas de la 2nd configuration que tu proposes.
Sinon, ces ampli sont appelés numérique par abus de langage, tout simplement car les transistors de puissance fonctionnent en mode "bloqué/saturé ou "commutation" autrement dit soit ON soit OFF, ce qui équivaut à 2 états (0 ou 1) Certain parlent donc fonctionnement numérique. Quand le transistor est à 1, il laisse passer toute la puissance disponible, et quand il est à 1, il laisse passer aucune puissance.
Comme le signal audio à reproduire n'est pas uniquement composé de valeur "nulle" ou "pleine puissance", on ouvre et ferme très très vite les transistors de puissance en faisant varier le temps ouvert et le temps fermé afin d'obtenir en sortie on signal dont la valeur moyenne est différente de "nulle" ou pleine puissance". Tu obtiens la valeur moyenne du signal par un simple filtre passe bas. C'est bien représenté sur l'illustration suivante:
Pour faire une analogie avec quelque chose de plus parlant, imagines toi que tu souhaites éclairer ton salon avec une lumière tamisé, d'ambiance, donc pas a 100%.
Tu as disposition une commande sur ton ampoule (l'interrupteur) qui te permet soit d’allumer la lampe (pleine puissance) soit de l'éteindre (puissance nulle).
Allumer la lampe à moitier, il faudrai que tu sois capable l'allumer et d'éteindre ta lampe super rapidement avec autant de temps passer éteint que allumé (on appel le rapport entre le temps passé à 1 et le temps passé à 0 rapport cyclique, c'est lui qui définie la valeur moyenne du signal après filtrage).
Comme tu vas très très vite, et que ton œil n'est pas capable de suivre (il fera office de filtre passe bas sur le signal généré par l'ampoule) tu auras l'impression que ta lumière est à 50% de puissance alors qu'elle fonctionne soit à pleine puissance, soit à 0. Si tu voulais l’allumer à 25%, il suffirai de rester éteint 3/4 de cycle puis alumer 1/4 de cycle puis de recommencer un cycle (rapport cyclique de 25% donc). Le temps d'un cycle est appeler fréquence de hachage.
C'est ce principe qui est utilisé dans les ampli classe D ou "numérique". Pour un ordre de grandeur, la fréquence de hackage doit être bien plus grande que la fréquence maximal du signal à reproduire afin de ne pas entendre les effet de ce hachage (distorsion) En audio, on souhaite monter au max vers 20KHz environ et on hache par exemple à 2MHz.
En amplification plus standard (classe A ou A/B par exemple) ou les transistors de puissance fonctionne en mode normal ou la puissance de sortie fluctue en fonction du signal d'entrée sans jamais être bloqué (aucune puissance) ou saturé (pleine puissance ) sauf cas particularité comme 0 signal en entrée ou signal trop élevé (saturation).
Pour reprendre l'analogie, c'est comme si tu arrivais à avoir ton interrupteur sur "à moitié passant" en permanence lorsque tu souhaite alumé ta lampe à 50%.
J'espère avoir été à peu près clair !