En 1993, Jim Sheridan porte à l’écran l’autobiographie de Gerry Conlon, Proved Innocent, témoignage poignant d’un jeune nord-irlandais accusé à tort d’avoir participé aux attentats des pubs de Guildford le 5 octobre 1974 pour le compte de l’IRA. Poussé à faire des faux aveux sous la pression des autorités, il assiste, démuni, à l’incarcération de plusieurs membres de sa famille, dont son propre père.
Au nom du père
Daniel Day-Lewis (There Will be Blood, Phantom Thread) campe ce personnage puissant dont l’acquittement en 1989 n’effacera pas pour autant quinze années d’enfer pénitentiaire. Symbole absolu de l’injustice, Conlon confiait « n’avoir aucun souvenir d... (...)
