IL s’agit du Dac Atoll 100, du Lead Audio LA 100 et du Mydac.
Ma chaine se compose des éléments suivants : Euphya Alliance 250, lecteur DMP BD60 (j’adore sa musicalité) et Tannoy DC4 Signature. Côté câblerie j’ai des MPC Equilibre en modulation, des câbles HP de chez Mulidine et un Optocoupler MK2 de chez Van Den Hul en optique.
CD Test :
Kings of Convenience : Declaration of Dependance. Piste 7 Renegade.
Kings of Convenience : Riot on an empty street, Piste 12 The build up.
Sarah Jarosz : Song up in her head, Piste 12 Come on up to the house.
Melody Gardot : My one and only Thrill, Piste 3 Who will comfort me.
Lhassa : La LLorana, Piste 1De cara a la pared.
Natalie Merchant : Motherland, Piste 2 Motherland.
Anne Gastinel et Claire Désert : Arpeggione, Piste 4 et 12 Lied Pour chanter sous les eaux.
Ray La Montagne : Gossip in the Grain, Piste 5 Winter Birds.
Peter Doherty : Grace/Wasteland, Piste 1 Arcady.
Les résultats de mes essais sont bien sûr subjectifs. De plus les dac n’ont pas été testés ensemble, ce qui implique que je me fie à ma mémoire ! A part le Mydac que je découvre, j’ai gardé les deux autres plusieurs semaines.
Dac 100 Atoll : Je vais être bref sur ce dac pour lequel beaucoup de choses ont déjà été écrites. Je me contenterais de mettre en avant certains aspects qui m’ont plu ou moins plu afin de faire un contraste avec les deux autres dac. Je passe rapidement sur la fabrication impeccable et la connectique fournie de l’Atoll. On voit tout de suite que l’on a entre les mains du très bon matériel. Côté son, il a apporté beaucoup d’énergie et de punch à mon système, beaucoup plus d’ouverture aussi. Le bond a été perceptible de suite. Les timbres étaient plus prononcés (le violoncelle d’Anne Gastinel avait plus de corps), la scène plus précise. J’avais peur que l’écoute soit dure voire agressive mais je n’ai jamais ressenti d’agacement. Cela dit j’aime la clarté. Pour la tenue, mon lecteur qui n’est pas doué dans le bas du spectre était maitrisé et les basses caoutchouteuses disparaissaient. Mais comme beaucoup l’ont aussi constaté, il s’en dégage par moment quelque chose d’artificiel. Je dis bien « par moment » car je n’ai jamais eu, comme certains, l’impression d’une écoute globalement dénaturée. Bref, c’est un bon compagnon pour qui veut un dac démonstratif et une écoute extravertie.
Le Lead Audio 100 : ce côté démonstratif du dac Atoll me permet de faire le lien avec le L.A. qui est clairement tout l’inverse. Pour le présenter, ce produit est danois, fabriqué depuis 2010 et fait aussi office d’ampli casque de bonne qualité. Petit, de bonne fabrication, son apport a été à l’image de son châssis ! Le Lead Audio est un dac toute en finesse qui ne se fait pas remarquer de la même manière que le Dac Atoll mais qui a pour lui un charme discret qui fait mouche. A dire vrai, au départ, j’étais très déçu par ce produit qui semblait presque inexistant dans ma chaine. Je l’ai donc branché sur mon DV 717 pour voir si quelque chose de mieux en sortait…rien n’y faisait ! Mais après plusieurs écoutes attentives, j’ai commencé à entendre la petite magie opérer. Les critiques parlent beaucoup de son côté dark side. Ce n’est en effet pas un dac lumineux comme l’Atoll, son apport n’est pas audible immédiatement et de ce fait il oblige à une écoute attentive plaçant l’auditeur dans un rapport intimiste avec la musique. Ce n’est pas un Dac coloré, il ne dégage aucune agressivité et en fin de compte contrôlait très bien les égarements de mon BD60. Avec lui la musique est sans fioriture il n’y a pas de foisonnement de détails qui apparait mais il sait faire chanter la musique avec rigueur sans être austère. Cette discrétion agacera surement ceux qui aiment que la musique soit un peu dévergondée. J’ai fini par le revendre pour ce côté intimiste et effacée qui à la longue me gênait. J’aime écouter de la musique en faisant autre chose !
Le Mydac de Microméga : écouté pour la première fois hier soir grâce à un voisin du Nord qui a bien voulu passer chez moi pour me le faire essayer. Côté esthétique, le Mydac est plutôt joli, en fin de compte. J’avais peur de l’aspect plastique, mais son enrobage noir a un beau rendu. Posé sur mon ampli il est visuellement discret et c’est tant mieux. Coté connectique il y a ce qu’il faut. De prime abord, j’ai été rassuré sur la qualité et la « beauté » du produit. Côté son, ça a été pour moi une révélation et je pense avoir trouvé le dac que je cherchais. J’ai eu l’impression d’avoir tout ce qui me plaisait dans les deux précédents dac. La musicalité, l’énergie et l’ouverture de l’Atoll, la douceur et le son plein (compact) du L.A. Ce n’est pas un paradoxe mais un juste milieu qui m’a subjectivement beaucoup plu. L’effet 3D de la musique est impressionnant. Avec mes lecteurs, l’image de la scène se limite à deux niveaux : les voix et les instruments. Avec le MD, il y a les voix au milieu, la guitare à droite, la basse à gauche, la batterie au fond, le saxo au cœur de la scène…c’est très agréable. Une multitude d’informations apparaissent donnant à la musique une richesse qu’elle n’avait pas avec les autres dac. IL y a quelque chose de pétillant à l’écoute, un côté bulle de champagne des plus réjouissants. Je n’ai ressenti aucune exagération ou aberration à aucun niveau et j’ai trouvé que la musique coulait avec beaucoup de naturel, promesse de longues heures d’écoutes sans fatigue. Je dis bien "promesse" car je ne l'ai écouté qu'une petite heure. Mon enthousiasme sur sa capacité à ne pas être agaçant à la longue est donc à prendre avec des pincettes.
Voilà j'espère ne pas avoir été trop long. Pour ma part, je pense arrêter mes recherches sur les dac. Recherches qui durent depuis un an ! Ca va me soulager d'un problème :devil:
merci de m'avoir lu.

D.